D’abord les chiffres. Dix longs-métrages en compétition, dont quatre premiers films, quatre réalisés par des femmes, les autres par des hommes ou des duos. Presque la parité en somme.
En tout cas, du sang neuf. On compte aussi six Français, deux Belges, un Québécois et un Marocain. Autre constat. Reflets du monde comme il va, trois de ces films ont une interdiction aux moins de 12 ans, un quatrième s’accompagne de l’avertissement « images choquantes ».
Il faut donc s’attendre à de l’âpre et du rugueux. De l’adolescence à risque au deuil impossible, en passant par les accidents de voiture, le post-partum et la violence faite aux femmes… Les thèmes abordés sont plutôt les difficultés de notre époque.
« La volante ». Prenons, par exemple, La volante – précédé de La bille bleue, un très réussi court-métrage d’animation sur les enfants soldats en Afrique, thème rude lui aussi. Ce long-métrage franco-luxembourgeois est signé Christophe Ali et Nicolas Bonilauri. On dira peu de l’intrigue de ce thriller.
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